Fiche Bois et Hygiène : la référence
Basée sur 20 références règlementaires et scintifiques, cette fiche fait le point sur l'ensemble des propriétés du bois en ce qui concerne le contact alimentaire :
- Aptitude au contact alimentaire
- Innocuité chimique du bois au contact avec les aliments
- Innocuité microbiologique
- Qualité antimicrobienne naturelle du bois
- Allongement de la préservation des produits humides
- Emballage monorotation
- Encres et colles aptes au contact alimentaire
Ainsi, de nombreuses industries et activités reviennent vers le bois, particulièrement les hopitaux et résidences pour le troisième âge, c'est à dire les structures qui accueillent des publics sensibles.
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L'innocuité du bois au contact alimentaire : l'étude EMABOIS
- Trois essences de bois testées : Peuplier, Pin, Epicéa.
- Trois filières agroalimentaires ont été étudiées.
- 19200 tests réalisés : 7600 en chimie, 11600 en microbiologie
- 3 ans d'étude
- 44 actes de communication scientifiques
- 4 prix scientifiques
L'étude EMABOIS est constituée de quatre volets.
Téléchargez le dossier de presse complet (contient les principaux résultats, les graphiques-clés, les références scientifiques,
Etude de la migration de molécules chimiques de l’emballage léger en bois
L’objectif était
- d’identifier les constituants du bois de peuplier susceptibles de migrer vers l’aliment en contact (direct ou indirect) lors de temps de contact choisis
- et par la suite de quantifier les composés ayant migrés.
Les emballages bois de la marque Grow n’étant pas soumis à des traitements chimiques, les molécules susceptibles de migrer sont certains composés naturels du bois. L’étude a révélé que leurs natures et leurs très faibles concentrations ne représentent aucun risque pour le consommateur.
Cette étude a fait l’objet d’une thèse de doctorat de l’ENSAIA (Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires, Nancy
Etude sensorielle : l’organoleptie
L’organoleptie repose sur une étude d’analyse sensorielle qui cherche à démontrer si l’emballage léger en bois altère ou non le goût des aliments qu’il contient. L’étude a conclu que pour les denrées alimentaires solides, conditionnées dans ce type d’emballage, aucune altération de goût n’est notée, même lors d’un temps de contact important entre l’emballage et l’aliment.
Etude de l’inertie microbiologique de l’emballage léger en bois
L’objectif de cette étude était de réaliser une contamination bactérienne du bois « artificielle » et d’observer le devenir des bactéries inoculées. L’ENSAIA a mis au point un protocole basé sur la mesure des échanges métaboliques (impédancemétrie).
Les résultats démontrent que le bois possède des propriétés antibactériennes dues à sa porosité. En effet, cette spécificité du bois permet d’avoir un effet bactériostatique sur les éventuelles bactéries présentes en surface et en profondeur des emballages en bois.
Après 24 heures de contact avec le bois, la population microbienne est divisée par 20 voire 200 !
En effet, la réduction drastique de la population microbienne après 24h de contact avec la surface en bois amène à différentes conclusions :
- La porosité du matériau bois serait un avantage quant à l’hygiène de cette surface puisqu’elle « piègerait » les microorganismes empêchant leur survie et leur multiplication.
- L’anatomie du bois entrainerait un dessèchement des microorganismes du fait de ses propriétés hygroscopiques couplées à l’absence d’apport en nutriments durant 24h .
Quelle que soit l’essence de bois, le transfert des microorganismes du bois vers les aliments est inférieur à celui du verre et inférieur à celui du plastique
Développement d’une méthode de contrôle de la qualité microbiologique d’emballages en bois destinés au contact direct des aliments
Le SIEL. a poursuivi avec l’institut technologique FCBA (Forêt cellulose bois ameublement – ex CTBA**) l’optimisation d’une méthode de contrôle de la qualité microbiologique d’emballages en bois destinés au contact direct des aliments. Cette étude a été menée en partenariat avec l’ADRIA Normandie, ENSAIA, CTBA (2004-2005) et financée par le Ministère de l'Agriculture/DGFAR et l’ACTIA avec le Chef de projet CTBA.