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Les grands principes généraux de la fin de vie des emballages



Principe N° 1 : éviter toute pollution visuelle de la nature.

 

Gros avantage, l’emballage en bois est un produit naturel non traité qui se biodégrade, « la nature retourne à la nature » il ne laisse donc pas de trace ; mais attention !  il n’y a aucune raison d’abandonner une ELB dans la nature  car il est valorisable (énergie ou matière).

 

 

Principe N°2 : éviter la mise en décharge.  

 

La mise en décharge est interdite, elle se pratique pourtant encore et beaucoup trop. Mais pour l’emballage en bois elle n’est jamais justifiée : en effet l’emballage bois étant valorisable à 100% il n’a aucune raison de « finir en décharge ». IL est très demandé que ce soit pour la valorisation énergétique ou valorisation matière

 

 

Principe N°3 : eviter les erreurs d’interprétation sur « la prévention de déchets » qui est une demande du Grenelle  de l’environnement. 

 

Mais attention de ne pas se tromper : dans le secteur de l’emballage « business to business » (entre professionnels) l’emballage ne devient pas un déchet car il n’est pas abandonné (la notion d’  « abandon » est centrale dans le concept de déchets, cf directive cadre déchets) puisque le professionnels à l’obligation de valoriser ses emballages.  La notion de « moins d’emballages » , la  prévention des déchets d’emballages mal comprise donne lieu  à des erreurs de décisions : par exemple remplacer des emballages en matériau naturel renouvelable (bois) par des emballages en matériaux réutilisables mais issu de matériau fossile non renouvelable est une aberration complète en terme environnemental.    (voir page analyse de cycle de vie)

 


Principe N° 4 : ne pas se tromper dans la hiérarchie des valorisations.

 

Une hiérarchie stricte des  modes de valorisations a été instauréé par la directive cadre déchets, au grand dam des producteurs d’emballages, car elle  induit en erreur les professionnels.

 

En effet  il faut absolument se défaire de l’idée qu’un emballage réutilisable en matière fossile est meilleur pour l’environnement qu’un emballage en matériau renouvelable monorotation : c’est totalement faux dans le cas du bois (voir dossier ACV)  

 

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